Adoptant le point de vue d'un homme vivant en l'an 2496, il a examiné la civilisation «pré-grand-boum» — la nôtre, vous l'aurez deviné — et a posé un regard critique sur le XXe siècle. Ce sont donc des monologues extraits de son spectacle «Un voyage dans le temps», enregistré au printemps dernier, qui seront présentés dans le cadre des Beaux
Dimanches le 10 février à 19h30.
Ici Radio-Canada
Semaine du 9 au 15 février 1985
Volume 19, Numéro 17
Ceux qui ont raté le dernier spectacle d’Yvon Deschamps, ou ceux qui désirent tout simplement le réentendre, sont bien les seuls à trouver quelque avantage à ce disque. Encore faut-il préciser qu’on n’y a retenu que deux monologues, ‘’Quoi, un bébé’’, et ‘’La petite mentale’’, le deuxième côté du disque reprenant trois monologues improvisés au gré des soirées de spectacles.
Il fallait s’y attendre, la sexualité y tient la place d’honneur. Il est à noter que les profits réalisés avec la vente de ce disque seront versés à la fondation Yvon Deschamps, pour venir en aide aux jeunes handicapés mentaux et physiques. (Marthe Lemery – Le Droit, samedi 12 avril 1980, page 23)
Après trois ans d'absence du marché du disque québécois, Richard Séguin en surprendra plus d'un avec son troisième microsillon solo, Double vie.
''J'ai travaillé ma voix. J'ai pas arrêté de chanter. Il y avait comme une complainte dans la voix, J'ai essayé de me dégager de ça'', confie-t-il aux journalistes à l'occasion du lancement de son disque. Les questions visent à trouver le lien ou la rupture avec le passé. Et Richard Séguin parle de ''l'arrogance de nos vingt ans'' et des ''grandes questions de la trentaine''.
À 33 ans, le chanteur a derrière lui une flopée de succès, en duo avec sa soeur (groupe de l'année en 1972, tournée européenne en 1975), en collaboration avec Serge Fiori (trois Félix au gala de l'Adisq 1976 (sic)), en solo (trois prix au festival de Spa en 1981), il a rempli des petites salles, parfois seul sur scène. Il sonne aujourd'hui plus rock et accompagne la sortie de son album d'une vidéo. ''Au départ je fais de la chanson pour être capable de la défendre dans un café'', remarque-t-il. C'est pourtant au milieu du vacarme de la présentation de sa vidéo de la chanson titre de son microsillon que se déroule l'interview. ''Il y a eu un temps d'arrêt pour beaucoup de monde, les gens qui m'entourent, ceux de ma génération. Finie l'époque des groupes, on avait besoin de se définir soi-même. Pour moi il était bien important de me consacrer à l'écriture. J'avais besoin d'arrêter. Ça faisait quand même 12 ans que je faisais ça''.
Et c'est sur un air plus rock, contrastant avec l'époque folklorique des Séguin, qu'on écoute Double Vie, que Richard Séguin voit comme un face à face avec ses contradictions. ''La chanson c'est un livre ouvert. Au Québec, pour la faire vivre, il faut qu'on garde une intimité'', souligne Séguin.
Il signe les textes de six de ses huit chansons, dont une écrite en collaboration avec Jacqueline Barrette. Serge Fiori et Gilles Beaudoin ont écrit paroles et musique des deux autres chansons. Et Libert Subirana assure la direction musicale. (Denis Lavoie - La Presse, vendredi 28 juin 1985, Cahier B, page B1)
Depuis l'album « Trace et Contraste» datant de 1982. j'avais la naïveté de croire que la source s'était tarie pour toujours. Erreur, ce troisième disque fait du ravage dans les têtes. A ce point réussi parce que Richard lui a tout donné: son âme. son corps, sa flamme, sa foi. Un album subtil, juste, superbement bien écrit et réalisé. Ce « Double vie » donne à Seguin une dimension nouvelle. Sa démarche est donc plus moderne. L'évidence de la richesse de ses compositions, une maîtrise technique, une belle utilisation des synthés qui savent créer une atmosphère, et des textes intéressants; tout cela fait que Richard Seguin a toutes les chances, avec un si bon résultat de conquérir encore puis de conserver la faveur du public, il reste incontestablement une meilleure voix du Québec qui plonge droit au coeur comme un poignard. Il y a beaucoup d'émotions, une tempête d'images fulgurantes. Si vous savez déguster les subtils fruits d'automne, en voilà qui ne manquent ni de corps ni d'esprit. Encore un tour de baguette de sorcier! (Gérard Lambert - La Presse (La Presse Plus), samedi 21 septembre 1985, page 17)
Le 20 novembre dernier, à la Vieille Fabrique de Spaghetti du Vieux Montréal, Yvon Deschamps lançait son dernier album, enregistré lors de son passage à la Place des Arts. Yvon Deschamps est bien connu maintenant, avec ses 20 ans de métier dont 10 dans le domaine du monologue.
Yvon Deschamps dérange, il démystifie constamment un tas de préjugés sociaux bien installés dans la collectivité Québécoise. Cest à travers des personnages naifs qu ’il fait habituellement passer ses idées, il explore le monde de la situation absurde, le monde de l’injustice et le monde des calembours.
Yvon Deschamps ne monte pas sur scène dans l'unique but de faire rire, il provoque
aussi chez le spectateur des réactions secondes qui se traduisent soit par la tristesse, soit par l'étonnement, soit par l'agressivité ou même par la haine du personnage. Deschamps aime bien secouer les gens. Avec cet album double Yvon Deschamps attaque une fois de plus... en douceur et par le rire.
Un monologue sur “La violence’’, un autre sur la récente vague de fierté Québécoise, qui est plus une mode chez certain, qu’une réelle fierté, un monologue sur le temps nous fait réfléchir et nous démontre que finalement le temps, on ne l'a pas. Un peu plus loin, il nous parle de la vie pénible d’un vieux couple marié depuis 52 ans et qui fait face à nouveau à des problèmes de couple. Chaque monologue est soit introduit ou accompagné d’une chanson. Un disque merveilleux et la hauteur de notre Yvon Deschamps.
(Claude Beaubien - Le Courrier du Sud, mercredi 29 novembre 1978, page E11)
C'est mardi qu'aura lieu le lancement du dernier 33-tours d'Yvon Deschamps, "La libération de la femme”, au studio Son-Québec. Cet album comprend les monologues du dernier spectacle d’Yvon Deschamps à la Place des Arts. (La Presse, jeudi 25 avril 1974, page D1)
A1. Les sports (Omer Duranceau, Pierre Nolès) - interprété par Oswald
A2. Faut pas qu'tu t'énarv' (Pierre Nolès) - interprété par Fernand ''Barman'' Laflèche
A3. Le métro (Jean Grimaldi) - interprété par Luc Joyal (?)
A4. À mort (Pierre Nolès) - interprété par Les Satellites
A5. L'père Gédéon s'en va t'au marché (Michel Noël) - interprété par Michel Noël
A6. Frisette (Guy Lapointe, Jerry Leiber, Mike Stoller) - interprété par Les Rythmos
A7. Gros Jambon (Bernard Sicotte, Jimmy Dean) - interprété par Les Sentimentals
B1. Un frisson (Jimmy Driftwood) - interprété par Oswald
B2. La jeunesse d'aujourd'hui (Gabélus Côté) - interprété par Luc Joyal (?)
B3. L'herbe à puce (Pierre Nolès, Jerry Leiber, Mike Stoller) - interprété par Les Harmonistes
B4. L'Frère Untel (Madeleine Mercier, St-Georges Côté) - interprété par Luc Joyal (?)
B5. Ti-Guy pass' moi ton peign' (Pierre Nolès, Irving Taylor) - interprété par Marjolaine et Pierre
B6. Mon pétard (Roger Turgeon) - interprète inconnu
B7. Insectus II (Lucien Brien) - sketch récité par Serge Bélair et Clovis Dumont
Of the customary quantity of records devoted to the regional aspects of Christmas, this year's priority offering is Capitol DT 10484 ($4.79) titled ''Christmas Music of France (Noels Populaires).''
To judge from it appearance in what Capitol calls ''Duophonic'' stereo, it is not a new offering from the Jean-Paul Kreder Choir and ''Les Petits Chanteurs a La Croix de Bois'', but the processing, in this enhanced electronic guise, of a monaural original.
Whatever the source, the experience is a richly rewarding one, no less for the material than for its brightly clear vocal performances.
Included on the side by the Jean-Paul Kreder Choir is ''Mon Beau Sapin'', in which the thrice familiar ''Tannenbaum'' takes on a curiously Gallic coloration, as much for its unconventional harmonization and rhythmic lilt as for the French text.
The other matter is no less charming if decidedly less familiar, running to such titles as ''Bouquet de Noel no. 3 : La Nuit'', ''Il est ne le divin enfant'' and ''Petit Papa Noel'' on this side and ''Noels : Musette'', ''Le message des Anges'' and an extract from ''Le Petit Evanegliaire'' in addition to the Provencal ''Un Flambeau Jeannette, Isabelle'' and ''Allon pastoureaux'' from Languedoc on side 2.
It's all very French, very artless (wich is far from saying uartful) and refreshingly uncommon. (The Honolulu Advertiser, December 17, 1967, page 109)
C'est les 22, 23, 24 et 25 février prochains que Julie Arel remonte sur les planches, et pas n'importe où puisqu'elle remonte sur les planches du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Julie Arel a donc réussi à faire coincider sa remontée sur scène avec la sortie de son dernier microsillon. Ce dernier-né qu'elle a gentiment baptisé ''Je nous aime'' comprend uniquement des chansons de compositeurs Québécois; pour ne citer que quelques noms, Germaine Dugas, Guy Godin, Claude Léveillée, Jean Robitaille & Christian St-Roch. C'est dire que la variété musicale est immense et surtout les possibilités vocales de Julie ont été soumises à de très fortes ''pressions''. De ce disque on est en droit d'attendre une performance sublime de la part de Julie à la Place des Arts. Julie Arel remonte sur les planches après s'être dotée d'un excellent out de travail ''Je nous aime'. Les fans de Julie qui sont nombreux seront heureux de savoir que maintenant le bal est relancé. (Télé-Rdiomonde, Samedi, 15 janvier 1978, page 26)
DONOVAN - 7-Tease, Epic, PE 33245 (CBS). Donovan moved into Nashville to cut this one and has wisely chosen not to cut a ''jump on the bandwagon country LP''. He has come up with his most commercial effort in years, coming closest to the hits he served up through the '60's and early '70's. Offering a variety of material from straight rock to big band jazz to pretty, almost acoustic sounds many of us associate with him to materiel with a country tinge. The voice is still as sweet as ever, but the Nashville music and arrangements seem to have a little more guts behind them than heard on prior Donovan sets. More sales and airply potential here than on anything he's done in years. Billboard, November 30, 1974, page 46
Toutes ses admiratrices (et elles sont nombreuses) seront heureuses d'apprendre qu'Aimé Major vient d'enregistrer sur étiquette Sélect, un microsillon intitulé ''Aimé Major - Marie''.
Il y chante notamment des poèmes dédiés à la Vierge, dont certains sont des textes de Paul Claudel et de Charles Péguy. Les arrangements sont de Daniel Hétu (très prolifique en ce moment). (Carmen Montessuit - Photo-Journal, dimanche 17 décembre 1972, page 5)
Sous le titre global "La Bible ” on nous présente douze chansons, de la Genèse â l’exode. La musique est de Claude Henri VIC. Le découpage et les textes sont de Jacques Hourdeaux et sont chantés par Monique et Louis Aldebert.
Il y a douze textes de la genèse à l'exode qui sont entendus grâce à cet enregistrement.
J'aurais aimé une autre musique que ces airs ultra modernes. Si les auteurs et les diffuseurs de ces disques croient que par ce procédé et cette méthode ils peuvent rejoindre mieux le coeur de nos populations, alors me je résigne volontiers.
Nous avouerons que c'est une évolution quant à la musique accompagnant les textes de la bible.
Répétons-le afin de ne pas avoir l'air de diminuer l'intérêt et la valeur de ce disque en ajoutant que ce sont là des textes qu'une population chrétienne surtout doit connaître.
Au fond de la misère morale qui sévit actuellement en beaucoup de milieux au Canada français, il y a une ignorance chez beaucoup trop de la bible, de l'évangile, des dogmes et de la morale chrétienne.
Tous les moyens publicitaires modernes doivent être loués et mis en oeuvre si on juge que cela peut donner à nos populations en déroute le sens de ses origines chrétiennes.
Évidemment, je m'excuse de m'écarter de l'analyse proprement dite de ce disque, mais si les textes sont beaux, la musique qui ne manque pas d'allant est belle.
Il ne s'agit pas d'introduire le jazz à l'Eglise mais la nouvelle liturgie nous invite à des modes surprenants, tant mieux si par ce nouveau mode de véhiculer la pensée chrétienne on rejoint le coeur des masses. (Rodolphe Laplante - L'Action Populaire, mercredi 24 mai 1967, Troisième cahier, page 5)
Un très beau disque qui fait honneur à notre production québécoise. Roger Cantin et Rachel Martel nous offrent une interprétation délicate et très sûre d'un groupe de pièces judicieusement choisies. Le disque contient des oeuvres de Jean-Sébastien Bach, de Haydn, de Beethoven, de Chopin, de Debussy et de Gagnebin. Cette variété ne sacrifie en rien à la qualité, bien que cette dernière soit surtout sensible dans le mélodique Andante et variations d'Haydn et les variations sur un thème de Rossini de Chopin. L'enregistrement du Studio RM, du Cap-de-la-Madeleine, est d'une grande perfection technique, qui peut avantageusement subir la comparaison avec les compagnies étrangères et leurs filiales. Des notes compétentes et bien rédigées d'Hermel Bruneau complètent le tout et font de ce disque un cadeau de choix pour une discothèque de musique classique. (Cité Libre, novembre 1965, page 34)
Pour revivre des beaux moments : l'album en hommage à Gilles Vigneault
Le tout-Montréal s'était donné rendez-vous mardi dernier au Salon des Cents de la rue St-Denis pour accueillir le double album ''Je vous entends chanter'' de Gilles Vigneault.
En fait, il ne s'agit pas d'un album de Vigneault mais bien l'enregistrement du spectacle-hommage à Gilles Vigneault, présenté à la Place des Nations en ouverture du Marathon International de Montréal que nous avons vu à la télévision en septembre dernier.
Ce double album, une production de Kébec-Disc, réunit une pléiade d'artistes tels Nicole Croisille, Michel Rivard, Monique Leyrac, Fabienne Thibault, Claude Léveillée et Pauline Julien. Les paroles des chansons et les textes de cet album sont signés Gilles Vigneault alors que les musiques sont signées respectivement Gilles Vigneault, Gaston Rochon et Claude Léveillée. C'est bien sûr, ce que nous vu et entendu à la Place des Nations et retransmis à la télévision bien fidèlement le 5 septembre 80.
Parmi les chansons de Vigneault et Léveillée, on retrouve ''Le doux chagrin'', ''Tam di delam'', ''Le voyageur sédentaire'', ''Pendant que...'', ''Beau voyageur'', ''L'hiver'', ''Mon pays'', ''Les gens de mon pays'', ''Jack Monoloy'', ''Gens du pays'' et plusieurs autres. De quoi nous faire frissonner de fierté !
Que voilà un très beau cadeau de Noël à offrir à vos amis !
(Michèle Sénécal - Télé-Radiomonde, dimanche 21 décembre 1980, page 9)
Ici tout est création et surprise. Le P. Debaisieux a fait pour les jeunes de douze-quatorze ans, des mélodies simples, mais très rythmées. ''Vous leur chantez une ou deux fois une ligne mélodique simple et bien rythmée. Ensuite, vous les écoutez... Ils vous rendent votre musique, mais légèrement transformée... simplifiée, mieux rythmée, c'est devenu leur chanson. Ils repartent chez eux la sifflant dans la rue''. Et vraiment, il y a une résilience extraordinaire dans toutes ces chansons qui expriment l'espérance et la gaieté chrétiennes. Cependant, ce ne sont pas n'importe quels jeunes qui chantent ici, mais deux très bonnes chorales (en général à deux voix), les Petits Chanteurs de Paris, dir. : G. Cour, et sur le revers, le Groupe vocal des J-2, dir, : H. Veysseyre. Les accompagnements sont très variés et font usage d'une variété considérable d'instruments : accordéon, contrebasse, flûte, xylophone, percussion. Pour moi, c'est une découverte, quelque chose d'exceptionnel. D'abord les textes sont très beaux, très chrétiens mais vraiment dans la ligne de la chanson d'aujourd'hui; la musique est aussi très trouvée et ''dans le vent''. Paroles et musique sont données pour tout le programme à l'intérieur de l'album. Depuis le P. Duval, c'est la trouvaille du jour. Je ne vois pas de plus beau cadeau à faire que ce disque - et pas seulement aux jeunes ! Fortement recommandé. (Le Tourneur - L'Action - Quotidien Catholique - vendredi 10 décembre 1965, page 16)
Review"Joie de ma jeunesse", un disque rempli de l'esprit nouveau
De tous les temps, les disques religieux n'ont pas atteint la popularité des classiques ou des chants à la mode. Pourtant, il en est qui manifestent bien l'esprit nouveau, qui sont excellents au point de vue technique et fort agréables à entendre pour peu que l'on soit dans le vent de l'oecuménisme et du renouveau liturgique. Tel est le cas du disque "Joie de ma Jeunesse'
Disons tout de suite que cette série de chants rythmés ne se veut pas des modèles du genre, mais nous croyons qu'ils peuvent servir d'inspiration aux chorales de jeunes qui affectionnent ces chants vraiment dans le vent.
Les chants suivants : Seigneur, prends pitié; Saint, saint est le Seigneur; Seigneur, tu es présent nous ont plus particulièrement. La voix sobre de John Littleton, le soliste, est bien appuyée par une chorale de jeunes. La musique est bien rythmée mais demeure généralement douce, bien différente d'une musique de cabaret. Pas de tambours trop éclatants, l'orgue demeure l'instrument de base. (Père Emile Legault c.s.c., La Presse, samedi 21 septembre 1968, page 25)
ReviewUne jeune chanteuse québécoise qui en est à son premier microsillon. Même si la chanson Alabaloné qui tourne beaucoup actuellement et qui figure dans plusieurs palmarès ne le laisse pas deviner., Linda Mailho possède une formation classique Mais elle ne commet pas pour cela que des chansons "intellectuelles". Elle essaie plutôt de toucher à tous les genres de manière à rejoindre le plus de monde possible. Elle a été "découverte" lors de son passage à l'émission "L'Ami Boulanger"
Un album qui plaira aux amateurs de danses sociales puisqu'ils auront l’occasion, au fil des chansons, de "pratiquer " un peu ce qu'ils auront appris à leurs cours de danse. En plus du "meringue" de Alabaloné. il y a la samba de "Un soir" et plusieurs autres rythmes à la mode. La voix est belle, parfois prenante et cette jeune chanteuse pourrait faire son chemin. Une autre pièce à signaler. "Le musicien" sur un rythme un peu Antillais (Bernard Custeau - La Tribune, samedi 12 avril 1980, page E4)
Pierre Roche qui avait ralenti quelque peu ses activités depuis quelques années reviendra tout probablement à la surface avec le nouveau microsillon qu'il a enregistré pour la maison Apex, et qui a été lancé officiellement la semaine dernière dans la Vieille Capital au Motel Congress Inn. On sait que ce nouveau microsillon a été enregistré directement de la boîte à chansons du Congres Inn, où Pierre est en vedette depuis déjà plus d'un an. Plusieurs personnalités artistiques et journalistiques de la Vieille Capitale et de la métropole assistaient à ce lancement qui s'est avéré un vrai succès. (Télé-Radiomonde, samedi 25 février 1967, page 10)
Pierre Roche, que l'on n'a pas entendu sur disque depuis quelques années, c'est à dire depuis qu'il a fait ''L'amour m'est venu'', vient de signer un contrat d'exclusivité avec la maison Apex, qui a décidé de le ''relancer''. Vendredi soir prochain, on enregistrera le tour de chant de Pierre au Motel Congress Inn de Québec. Le tout sortira sur un long-jeu au début du mois de janvier. Nule doute que cette nouvelle réjouira les amateurs de belles chansons. (Télé-Radiomonde, Samedi 3 décembre 1966, page 5)
De nouveaux musiciens sont apparus sur la scène du rock québécois. Il s’agit du ‘Grand Cirque Ordinaire’, qui convoquait récemment la presse montréalaise afin de procéder au lancement de son premier disque tout simplement intitulé « Le Grand Cirque Ordinaire », sur étiquette Capitol.
Ils sont quatorze jeunes comédiens et musiciens, qui ont pris ce nom fort significatif. Ils ne veulent qu’expérimenter divers aspects du show-bizz québécois. Ils ont ainsi décidé de mêler agréablement la musique au théâtre.
Le groupe ne comprend pas moins de six comédiens et un peu plus de musiciens. À des noms déjà connus comme ceux de Gilbert Sicotte (qui a joué dans les « Vautours » de Labrecque) ou de Frédérique Collin (qui a joué dans plusieurs pièces de Tremblay) sont venus s’ajouter les noms de Michel Hinton, Louis Cuerrier, François Richard, Serge Boisvert, Paule Baillargeon, Benoît Fauteux, Claude Laroche, Jocelyn Bérubé, Pierre Curzi, Jean-François Garneau et les deux principaux compositeurs des musiques, Raymond Cloutier et Louis Baillargeon. C’est tout ça « Le grand cirque ordinaire ».
Sur le disque quelques noms connus sont venus leur prêter main forte. On reconnaît ainsi le nom de Michel Rivard de « Beau Dommage », qui joue de la guitare ou celui du batteur d’ « Octobre », Pierre Hébert, qui tappe sur « Beau malaise » et « Truchement ».
Cette première production musicale du « Grand Cirque Ordinaire » pourrait fort bien marcher, si on réussit à promouvoir le disque correctement. Un 45 tours fut simultanément lancé, qui porte le nom de « Blues d’hiver ». Ça devrait tourner très bientôt si ce n’est déjà fait. (Le Petit Journal, dimanche 1er février 1976, page 15)
ReviewLe disque s’ouvre sur une fanfare comique de Michel Hinton, une grosse fanfare amusante qui nous met tout de suite dans l’esprit du G.C.O. Puis c’est une série de chansons où les textes chevauchent entre le poétique hermétique et le réaliste accessible. La musique elle, hésite entre l’emportement (L’Atlantide, à la fin, et Suite pour un truchement et la monotonie. Les mélodies sont simples, parfois très simples.
L’espect le plus intéressant du disque est sans doute le « vécu », la dimension insaisissable de l’expression d’idées et de sentiments. Le théâtre mis en musique nous arrive avec des chanteurs qui peuvent donner beaucoup de sensibilité à la chanson québécoise nouvelle… Vive la famille! L’idée d’un grand groupe de comédiens-chanteurs et musiciens n’a pas encore atteint toute sa maturité, pour la simple raison que tout le monde financier de la business musical n’y voit pas son intérêt et cherche à y mettre les bâtons dans les roues. Pourtant il y a du monde assez courageux pour essayer… j’espère que ça va continuer et que des groupes comme le G.C.O. bourgeonneront, ils appartiennent à la grande famille des bandes nomades de troubadours, des réveilleurs de coin-de-rues… un peu comme The Perth County Conspiracy et Incredible String Band.(à une certaine époque).
Les chansons du G.C.O. sont presque toutes des petites chansons. Leurs structures est traditionnelle. Elles répondent à un goût installé dans le ventre de chacun. Un goût pour la complainte de chaise berçante qui fait partir les enfants vers… « l’autre à l’heure de l’émeraude, qui rejoindra l’autre à l’heure des merveilles ». (Pierre Voyer - Mainmise, mars 1976, page 20)
Un disque à apprivoiser, qui ne se laisse pas conquérir du premier coup. Des textes écrits par Raymond Cloutier sur une musique de Louis Baillargeon. “ L’ Atlantide ” qu'ils ont repris de L'Opéra des pauvres est leur plus beau morceau de rêve poétique: “ Faites l’amour au fond des bois ”, phrase que le disque du Grand Cirque devrait ancrer dans la tête du monde, image de cette révolution promise que le violon de Jocelyn Bérubé, dans “Truchement”, concrétise allègrement, à chaque coup d’archet. Le disque commence sur un coup de sifflet suivi d’une musique de fanfare, recréant l'atmosphère du cirque... et qui leur sert, pourrait-on dire, de mantra, c’est-à-dire un son permettant de regrouper l’énergie de ces vingt-trois musiciens. Un peu comme le faisait le Grand Cirque dans son théâtre d'improvisation. On y retrouve une partie des chansons de leur pièce “ La tragédie américaine de l’enfant prodigue ” avec une musique où prédomine le son de la guitare, un peu comme chez les Séguin Du blues, du western aussi et la voix inégale de Raymond Cloutier.
Le Grand Cirque, c’est “aller à la conquête du royaume d’en dedans”, par la musique, par la chanson. Enfin des Québécois qui ont des choses à dire. (Christine L'Heureux - Le Devoir, samedi 24 janvier 1976, page 18)
ReviewOn se demandera ce que vient faire le Grand Cirque dans une chronique de jazz. Rien du tout, si ce n’est que le groupe, la troupe si vous aimez mieux, m’est sympathique et qu'il me plait de souligner la parution de son premier microsillon.
Il n y a pas là de performance musicale impressionnante. Plutôt des chansons "ordinaires" et des airs de fanfare, des reels de vrais québécois et des blues de nègres blancs.
Mais il y a surtout sur ce disque un climat de simplicité et de candeur qu’on ne retrouve plus guère de nos jours et qui force la sympathie. Savoir qu’il peut encore exister un Grand Cirque, c’est encourageant; mais que ce cirque soit en plus ORDINAIRE et sans prétention, qu’il dégage la chaleur d'une grande famille, voilà qui nous rassure tout à fait et nous donne le goût de participer.
Le Grand Cirque Ordinaire a surtout à vous dire des textes d une beauté éblouissante, "Douce l’étoile", "La Louve ”, et d’une lucidité triste, "Suite pour un truchement" et "Beau Malaise".
Le Grand Cirque parle à tous les québécois. (Jacques Marois - Le Soleil, samedi 21 février 1976, page 10)
ReviewRéalisée pour le service des émissions dramatiques du réseau anglais de Radio-Canada, la fresque historique sur Riel sera diffusée simultanément dans les deux langues demain et mardi soir prochains en deux épisodes de 90 minutes. Annoncée à grand renfort de tambours et trompettes, cette super-production maison s’accompagne d’un livre, d’un disque et même de matériel didactique pour les enseignants. (Jacques Marchand - Le Devoir, samedi 14 avril 1979, page 29)
Produced for the drama service of the English network of Radio-Canada, the historical fresco on Riel will be broadcast simultaneously in both languages tomorrow and next Tuesday evening in two 90-minute episodes. Heralded with much fanfare, this in-house super-production is accompanied by a book, a record and even teaching materials for teachers. (Jacques Marchand - Le Devoir, Saturday April 14, 1979, page 29)
Le Pax Quartet et l'Ensemble vocal Terre Entière viennent d'enregistrer un long jeu intitulé CHANTEZ UN CHANT NOUVEAU (étiquette Select) qui permet d'écouter chez soi de très belles pièces qui deviennent en plus populaires dans nos temples. Par exemple, “Gloire à toi Seigneur”. “O Seigneur qu’il est grand ton nom”, “Seigneur, réponds moi”, “Par lui”. “Eternel est son amour”... Un très bel enregistrement sous la direction de Christian Chevallier. (La Patrie, dimanche 4 mai 1969, page 52)